L’exposition l’autre rive de la mémoire s’annonce comme un rendez-vous artistique et culturel incontournable à Tizi-Ouzou. Organisée par la Direction de la Culture et des Arts de la wilaya et l’Association Nationale de Femmes Artistes Algériennes. Elle se tiendra du 15 au 18 octobre 2025 à la Galerie d’art du Théâtre en plein air “Mohia”, au sein de la maison de la culture Mouloud Mammeri.
Cet événement réunit 36 artistes — 17 plasticiennes tunisiennes et 19 artistes algériens — autour d’un thème puissant : la mémoire partagée, le dialogue des cultures et la création féminine.
Le vernissage, prévu le mercredi 15 octobre 2025 à 14:00, marquera le point de départ d’un échange vibrant entre les deux rives du Maghreb.
En écho à la journée nationale de l’émigration (17 octobre 1961), l’autre rive de la mémoire, célèbre l’histoire, les racines et la transmission à travers la peinture. Mais surtout, elle invite chacun à s’interroger : que reste-t-il de nos mémoires quand l’art devient témoin ?
À cela s’ajoute des visites guidées et des ateliers de médiation artistique tout au long de l’événement. De plus, une signalétique claire et une fiche pratique (horaires, accès, parking, contacts) faciliteront la venue du public, qu’il soit local, étudiant ou simple amateur d’art.
Une exposition sous le thème : Mémoire, migration et création féminine
L’exposition autre rive de la mémoire explore les ponts entre identité et migration, en posant la question du souvenir collectif. Les plasticiennes tunisiennes et les artistes algériens traduisent à travers leurs toiles la nostalgie, l’exil, mais aussi la réconciliation des mémoires.
Les œuvres se répondent comme des fragments d’histoires entremêlées : la mer devient passage, la couleur devient trace, la toile devient mémoire. De plus, la création féminine occupe une place centrale : elle éclaire les récits, réinvente les symboles et redonne voix aux invisibles.
Parallèlement, des tables rondes et des échanges permettront aux artistes de questionner la place de la femme dans l’art contemporain maghrébin, mais aussi de revisiter la mémoire migrante sous un prisme poétique et engagé.
Le sens d’une date : 17 octobre 1961, mémoire et transmission
Le choix de ces dates n’est pas anodin. En inscrivant l’exposition dans la commémoration de la Journée nationale de l’Émigration, la Direction de la Culture de Tizi-Ouzou fait dialoguer passé et présent.
Le 17 octobre 1961 représente un moment douloureux, mais, fondateur de la mémoire algérienne. Soixante-quatre ans plus tard, cette exposition transforme ce souvenir en espace de création et de partage.
Ainsi, l’art devient un pont symbolique : une autre rive, où la mémoire collective trouve refuge dans la beauté et l’expression plastique.
Alors, pourquoi ne pas franchir cette rive, vous aussi ? Vous pourriez y (re)découvrir la mémoire sous un nouveau regard, celui de l’art.
